Le pire est avenir : nouvelle diatribe anti Frontex

Publié le par Ian

1984Alors que les frontières européennes s'apprêtent à se doter des nouveaux drônes terrestres "Talos" élaborés par l'Institut polonais de Recherche Industrielle pour l'Automatisation et les Mesures (PIAP - Przemysłowy Instytut Automatyki i Pomiarów), nous ne cessons de notre côté d'enquêter sur le contrôle aux frontières et sur l'agence Frontex. Nous croyons sincèrement que le développement des outils du contrôle, et notamment les hautes technologies de surveillance et la biométrie, nous orientent vers un avenir orwellien. A défaut d'être paranoïaques, nous pensons devoir nous préparer à contrer la machine qui se prépare à nous avaler tous dans ses rouages.

 

Etre informés et s'informer mutuellement est l'une des premières nécessités pour ceux qui veulent lutter contre le placement sous contrôle des populations. C'est pourquoi nous tentons modestement de contribuer à cette tâche qui nous incombe collectivement. Ce que nous constatons hélas, c'est que l'ennemi se développe bien trop vite et que nous serons très bientôt dans une impasse. Quand ils nous obligeront à porter sur nous des cartes d'identité comportant l'ensemble de nos marqueurs biométriques (empreinte digitale, reconnaissance faciale, iris de l'oeil,  reconnaissance du réseau veineux : les machines existent déjà) sous peine d'amende, voire d'emprisonnement, quelles seront nos moyens de leur échapper ? Sans compter qu'outre-manche, l'idée d'un outil mobile de lecture des données biométriques à distance (par le biais d'une puce RFID) a déjà fait son chemin (SEEK device) et qu'elle semble séduire la police Tchèque qui s'est dors et déjà proposée de la développer dans le cadre de sa collaboration avec Frontex (Mobile Inspection and Checking). Est-ce vraiment absurde de penser que dans quelques années tous les flics pourront nous scanner dans la rue à distance, juste parce qu'on sera contraint d'avoir notre carte d'identité et sa puce dans notre poche en permanence ?

 

Actuellement, et je le dis sans ambage, notre seule solution c'est la chute du capitalisme : si les Etats n'ont plus de fric, il n'en ont plus non plus pour financer les projets de recherche. Plus l'économie se pête la gueule, plus nous avons de chance de nous en sortir. Beaucoup d'entre nous en sont venus à adopter cette rhétorique du pire, parce qu'il est tout simplement inconcevable de parvenir à nos fins autrement.

 

En attendant, il y a quelques sites qu'il faut lire pour rester conscients :

 

- http://euro-police.noblogs.org/

- http://neoconopticon.wordpress.com/

- http://www.statewatch.org/

- http://ubisurv.wordpress.com/

 

Frontex évolue, notre présentation aussi. On espère la mettre bientôt en vidéo. En attendant, la voila en diaporama :

 

 

 

Voir diaporama en grande taille

 

 

 

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